Économie sociale

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Économie sociale

L'Agence PROGRESS est spécialisée dans deux secteurs : l’économie sociale mais également le design

Émergence de l'économie sociale 

Ces dernières décennies ont montré les conséquences néfastes de la croissance illimitée de l’activité économique menant à une pénurie des ressources naturelles et au réchauffement climatique. La recherche de l’enrichissement individuel comme objectif de vie a engendré une destruction des liens sociaux, de la confiance et à une perte de sens. La concentration du pouvoir décisionnel dans les mains de quelques dirigeants dans une série d’entreprises a pu mener à une crise démocratique, une chute de la motivation des travailleurs et a donné naissance à des entreprises éloignées des réalités du terrain qui ne répondent plus aux besoins de la société. 

Face à ces enjeux, l’économie sociale vient proposer une autre manière d’entreprendre, crédible et plus résiliente. Une alternative qui a déjà été mise en place en 2018 en Wallonie par 6.639 entreprises (Observatoire de l’ESS). 

Qu'est-ce que l'économie sociale ?  

Bien au-delà de venir réparer les dégâts du modèle classique ou d’être un modèle économique, il s’agit d’une philosophie, d'une manière d’entreprendre autrement dont la charte correspond à 4 principes (décret relatif à l’économie sociale de 2008) : 

  • une finalité de service à la collectivité ou aux membres, plutôt qu’une finalité de profit ; 
  • une autonomie de gestion ;
  • un processus de décision démocratique ;
  • une primauté des personnes et du travail sur le capital dans la répartition des revenus.

 

Concrètement, une entreprise d'économie sociale c'est :

Les entreprises d’économie sociale sont des activités qui produisent des biens et services comme des entreprises “classiques” en réalisant une marge non-limitée. Il est important qu’elles soient rentables et viables à long terme afin de garantir leur autonomie financière et la poursuite de leur objectif.  Leur différence est que le revenu généré va être alloué à la finalité de l’entreprise et en fonction des valeurs qu’elle porte. En économie sociale, on ne rémunère que peu ou pas le capital. Certaines entreprises profiteront de ce surplus pour investir dans l’augmentation des salaires, l’amélioration des activités ou des conditions de travail ou la mise en place d’un juste prix fournisseur.

L’entreprise a pour objectif de fournir une réponse aux besoins qui lui ont donné sa raison d’être et l’ensemble des décisions sont prises dans ce sens. Dans l’économie sociale, l’argent est un moyen et non une fin. Mais pour garantir cette primauté de la finalité, il est important que les entreprises restent connectées à la société. Pour cela, quoi de mieux qu’un mode de fonctionnement démocratique.

Ainsi l’entreprise d’économie sociale base son processus décisionnel sur une participation large d’un ensemble de membres appartenant aux différentes catégories de partenaires de l’entreprise : propriétaire, producteur, manager, consommateur, travailleur ou personne intéressée par la thématique. Dans sa version la plus puriste, le pouvoir de décision, est accordé selon le principe « une personne - une voix » permettant ainsi de faire travailler l’ensemble des parties prenantes en intelligence collective vers leur but commun. Ce mode de fonctionnement amène de nombreux apports positifs au niveau du fonctionnement de l’entreprise : meilleure cohésion, plus grande motivation et investissement, plus forte loyauté des travailleurs, création d'une communauté et échange de bonnes pratiques autour de l’objectif commun. 

L’économie sociale est donc un modèle d’échanges économiques porté par les membres de la société pour l’améliorer. Nous pouvons trouver des entreprises d’économie sociale et solidaire dans des secteurs aussi variés que l’agriculture et l'alimentation (Permafungi, la ferme Nos Pilifs), l’énergie (Coopéos), la santé, les arts du spectacle (Les amis d’Esperanzah!), l’information, la communication et les médias (Médor), la distribution (Beescop), l’immobilier (Communa), l'informatique (Damnet), les technologies, la finance (New B), les services (Nekto, Ekoservices Belgique) ou encore l’horeca.